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    -Vous savez, toutes les femmes sont belles pour qui sait les regarder. Je crois que l'amour qu'elles se portent compte beaucoup. Elles s'aiment ou pas, et c'est ça qui les rend belles ou pas. Mais, heureusement, la magie d'une attirance ne dépend pas de la perfection plastique. C'est une histoire d'alchimie. Pour moi, la beauté féminine, c'est simplement de savoir si la présence d'une femme m'émeut ou non. Elle sera belle parce qu'elle me plait, pas l'inverse.

     

    Carole-Anne Eschenazi

     


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    " Tu perdras quelqu'un dont tu ne peux pas vivre sans, et ton cœur sera gravement brisé, et la mauvaise nouvelle est que tu ne te remets jamais complètement de la perte de ton bien aimé. Mais c'est aussi la bonne nouvelle. Ils vivent pour toujours dans votre cœur brisé qui ne scelle pas. Et tu t'en sors. C'est comme avoir une jambe cassée qui ne guérit jamais parfaitement - ça fait encore mal quand le temps fait froid, mais on apprend à danser en boitant ".

     

    Anne Lamotte

    Lyda Borelli, 1910.

     


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    Histoire de cagoles: Galerie mode : toute la panoplie de la cagole (fin)

     

     

     

     LA CIGALE ET LA FOURMI version Provençale

     

    Zézette, une cagole de l'Estaque, qui n'a que des cacarinettes dans la tête, passe le plus clair de son temps à se radasser la mounine au soleil ou à frotter avec les càcous du quartier.

    Ce soir-là, revenant du baletti ou elle avait passé la soirée avec Dédou, son béguin, elle rentre chez elle avec un petit creux qui lui agace l'estomac.

    Sans doute que la soirée passée avec son frotadou lui a ouvert l'appétit, et ce n'est certainement pas le petit chichi qu'il lui a offert, qui a réussi à rassasier la poufiasse.

    Alors, à peine entrée dans sa cuisine, elle se dirige vers le réfrigérateur et se jette sur la poignée comme un gobi sur l'hameçon.

    Là, elle se prend l'estoumagade de sa vie.

    Elle s'écrie :

    -" Putain la cagade ! y reste pas un rataillon, il est vide ce counas ! "

    En effet, le frigo est vide, aussi vide qu’une coquille de moule qui a croisé une favouille.

    Pas la moindre miette de tambouille.

    Toute estransinée par ce putain de sort qui vient, comme un boucan, de s'abattre sur elle, Zézette résignée se dit :

    - " Tè vé, ce soir pour la gamelle, c'est macari, on va manger à dache ".

    C'est alors qu'une idée vient germer dans son teston.

    - " Et si j'allais voir Fanny ! se dit-elle ".

    - " En la broumégeant un peu je pourrai sans doute lui resquiller un fond de daube ".

    Fanny c'est sa voisine. Une pitchounette brave et travailleuse qui n'a pas peur de se lever le maffre tous les jours pour remplir son cabas.

    Aussi chez elle, il y a toujours un tian qui mijote avec une soupe au pistou ou quelques artichauts à la barigoule.

    Zézette lui rend visite.

    - " Bonsoir ma belle, coumé sian ! Dis-moi, comme je suis un peu à la dèche en ce moment, tu pourrais pas me dépanner d'un péton de nourriture ! Brave comme tu es, je suis sûre que tu vas pas me laisser dans la mouscaille ! "

    En effet, Fanny est une brave petite toujours prête à rendre service.

    Mais si elle est brave la Fanny elle est aussi un peu rascous et surtout elle aime pas qu'on vienne lui esquicher les agassins quand elle est en train de se taper une grosse bugade; ça c'est le genre de chose qui aurait plutôt tendance à lui donner les brègues.

    Alors elle regarde Zézette la manjiapan et lui lance:

    - " Oh collègue ! Tu crois pas que tu pousses le bouchon un peu loin ? Moi !!!, tous les jours je me lève un tafanari comaco pour me nourrir ! et toi pendant ce temps là, qu'est-ce que tu fais de tes journées?

    - " Moi !!???? ", lui répond la cagole

    - " J'aime bien aller m'allonger au soleil ! ça me donne de belles couleurs et ça m'évite de mettre du trompe couillon. "

    - " Ah ! Tu aimes bien faire la dame et te radasser la pachole au soleil, et bien maintenant tu peux te chasper.

    - " Non mais ???!!!! , qu'es'aco ? C'est pas la peine d'essayer de me roustir parce que c'est pas chez moi que tu auras quelque chose à rousiguer, alors tu me pompes pas l'air, tu t'esbignes et tu vas te faire une soupe de fèves.

     


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    Je vous aime pour ce regard attentif, cette main sur la mienne, cette présence discrète, cet amour non-dit, cette compréhension chaleureuse tout en vous démenant dans l'invisible pour me sortir de cette impasse. Merci doux fantôme de mes nuits et de mes jours, femme au chevet de mes incertitudes.

    Je vous aime, sans doute, mais comment le savoir. Amour, reflet de mon impuissance, de mon ignorance, qu'est-ce que je sais de toi ? Que sais-je de cet inaccessible ? J'ai confiance, vous êtes quelque part et j'aime déjà ce qui sommeille en vous car je crois beaucoup plus en ce qui nous échappe qu'en ce que nous croyons saisir.

     

     Bernard Giraudeau - Cher amour (2009)

     


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