• Réflexion Psychologique Philosophique

     

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    Réflexion Psychologique Philosophique

     

     

     " A lutter, on perd de l'énergie...Contentez-vous juste

    De traiter les situations lorsqu'elles se présentent."

     

     

     

    "Le commencement de la Sagesse

    C’est de tourner son regard vers soi-même

    Et d'apprendre qui nous Sommes..."

     

      Frédéric Lenoir

     

     

     

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    Namasté

     

     

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    Peut être une image de 1 personne, plein air et texte qui dit ’La vie nous donne des épreuves, l'expérience nous donne des outils, et la sagesse nous apprend à nous en en servir!’


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    Derrière toute dépression, il y a un énorme désir d’être heureux !

    Par Virginie V source internet

     

    Depression : agir sur le comportement, les idées suivront | ECHOSCIENCES -  Grenoble

     

     

    Soudain, vous n’avez plus le cœur à rien.

     

    Vous ne voulez plus quitter votre chambre, qui d’ailleurs est un gâchis sans fin ; vous n’avez plus aucun désir de voir le monde ; vous n’avez même plus la force de faire des activités qui faisaient/font partie de votre vie quotidienne. Vous vous sentez au plus mal, sans aucune ressource ni signe pour vous redonner espoir.

     

    La vie sur ce seuil de la tristesse devient encore plus fragile, voire insignifiante, car plongée dans la dépression, elle perd sa raison d’être.

     

    La dépression n’est pas comme je l’ai décrite, c’est souvent bien pire et le plus important : elle ne concerne pas qu’une certaine catégorie de personnes. La dépression peut concerner tout le monde, car nous sommes tous sujets aux échecs, à la douleur et à la souffrance.

     

    La seule différence se trouve dans la façon dont chacun se comporte devant la pierre au milieu du chemin. Cependant, juger quelque chose de façon téméraire ou penser qu’une maladie aussi terrible n’est que de la « faiblesse », est un grand manque de sensibilité.

     

    Bauman affirme qu’il n’y a aucun moyen de mesurer la douleur que quelqu’un ressent, car :

     

    « Chaque angoisse fait mal et tourmente en son temps » .

     

     Comment aider une personne âgée dépressive ? - Avis d'expert - Adiam

     

    De cette façon, il faut considérer que nous avons tous nos monstres et qu’ils nous font peur d’une manière différente. C’est-à-dire que ce qui afflige et écrase ma poitrine ne sera pas nécessairement la même douleur que l’autre ressent, de sorte que chacun souffre selon son propre tempérament et ses douleurs uniques.

     

    Cela implique de comprendre que la pluralité n’existe qu’en raison de l’unicité que chacun a et, par conséquent, autant le problème de l’autre me semble quelque chose d’idiot, nous devons essayer de comprendre que chaque douleur a son temps et son lieu, car, chacun connaît la douleur et le plaisir d’être ce que vous êtes. Il faut donc avoir de l’empathie pour pouvoir imaginer la souffrance qui existe par rapport aux particularités de chacun.

     

     

    Bien que l’empathie soit essentielle pour que les personnes autour de ceux qui souffrent de dépression puissent les comprendre et les aider, il est nécessaire que la personne qui souffre du problème cherche à analyser la racine de sa souffrance et comment elle a contribué à la perpétuation de celle-ci. Je ne dis pas que l’individu ne doit pas pleurer, être angoissé ou stressé à cause d’une situation donnée, mais plutôt, qu’il doit, par introspection, essayer de comprendre quand la blessure a cessé de faire mal d’elle-même et est devenue un souvenir déclenché par la tête elle-même. .

     

    C’est-à-dire combien de fois avons-nous ressassé les douleurs du passé, creusé des blessures déjà guéries et les faisant saigner à nouveau ?

     

    La dépression n’est jamais la faute de la personne qui en souffre, mais être martyrisé pour quelque chose qui ne peut être réparé n’aide pas, après tout, vous ne pouvez pas remonter dans le temps et, même si nous le pouvions, d’autres choses nous dérangeraient et d’autres pierres existeraient, de sorte que nous devrions faire face à d’autres problèmes, comme il est dit dans le film « A Matter of Time » – « Personne ne peut vous préparer à l’amour et à la peur ».

     

    Je sais que parler est beaucoup plus facile que de mettre les choses en pratique, à la fois pour ceux qui souffrent de dépression et pour ceux à côté, car traiter le problème d’une manière que vous pouvez résoudre dépend de l’empathie, du pardon, de la résilience, de l’espoir, de l’humour.

     

    Cela dépend d’un regard doux sur un monde qui nous fait tant pleurer, puisque c’est la seule façon dont nous pouvons faire des larmes dans une aquarelle de couleurs pour peindre un arc-en-ciel, un boa avalant un éléphant, un arbre qui fait pousser du pop-corn, un dragon qui crache de la glace (ça serait sympa, hein ?) ou tout ce qu’on veut.

     

    Quand on ne peut pas avoir cette douceur dans les yeux, la dépression devient un cocon qui transforme les papillons en chenilles et c’est triste, car la beauté de ceux-ci réside dans leur capacité à se transformer, démontrant que derrière chaque cocon il y a un papillon et que derrière chaque dépression il y a une profonde envie d’être heureux, à nous de choisir ce qui sort du cocon.

     

    Pour plus d’informations ou pour trouver de l’aide, rendez-vous sur le site Comprendre la dépression et demandez l’avis d’un professionnel de la santé, ça ne coûte pas grand-chose, et ça peut faire beaucoup de bien.

     

    « La dépression est une des maladies psychiques les plus fréquentes. Elle survient à tout âge et elle est plus fréquente chez l’adulte. »

     

    Virginie V.

     


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    Peut être une image de lac, arbre, nature et ciel

     

    " Garder les yeux ouverts sur la beauté du quotidien. Se réjouir de vivre, ici et maintenant. Voilà nos premières et plus fréquentes possibilités de bonheur".

     

      Christophe André


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     People - Donald Sutherland

     

     

    En paix avec mes 85 ans faits

     

    Je ne suis pas de ceux qui voient la vieillesse comme un naufrage. Certes, je suis passablement gâté par la vie, Je n'ai pas de maladie incapacitante ou souffrante. Pour le reste, je pense qu'on a pas mal la vie qu’on s’est faite.

     

    Je vieillis, c'est indéniable. Mon CORPS s'use. Mon cœur s'emballe. Ça grince de partout. Ça démarre plus lentement. Ça récupère moins vite. La mémoire oublie. Les mots se dérobent. Les oreilles se durcissent. La démarche se désapprend. Le corps ramollit et se dessèche. Le sexe ne répond plus à la libido qui persiste. Le monde rétrécit et s'éloigne. La vie ralentit et le temps s'accélère. L'équilibre se fragilise. Tout se fragilise. L'heure du départ se rapproche. On refait à l'envers le chemin vers le temps où on n'était pas et où on ne sera plus.

     

    Mais la CONSCIENCE, elle, est plus vive, plus profonde, plus compréhensive avec l'âge. Le regard s'affine. Le cœur s'attendrit. L'âme s'éveille. Le silence parle. Serge Bouchard avoue : « Plutôt que de chercher la vérité du monde, j'ai poursuivi sa beauté. ». À la fin, c'est en effet la beauté qui l'emporte. C'est la Vie. C'est l'Univers. C'est le Soleil, les arbres, le fleuve. C'est le calme et l'intimité de la maison, la douceur du sommeil, la joie de vivre d'un petit-fils, la sécurité de la vieillesse, mon « Petit pays » au « Doux pays » du Kamouraska.

     

    J'ai longtemps pensé que je ne dépasserais pas 65 ans. Puis, j'ai allongé la mise jusqu'à 75 ans. Me voilà parvenu à 85 ans. Et je me surprends à envier Guy Rocher qui vient d'en faire 97 avec la voix sûre et les idées claires. C'est un privilège de pouvoir vieillir.

     

    La vieillesse est la saison des bilans , l'inévitable « plongée en soi-même  et repli de survivance» (Serge Bouchard): l'âge nous oblige à réinterpréter nos vies, à en chercher le fil conducteur, à en peser les réussites, les ratés, les blessures, les moments-charnière; à faire le ménage, à prendre des distances, à transmettre à ceux qui restent et qui viennent ce qui mérite de l'être, C'est pourquoi j'écris, chez moi, de source, en attendant, et vous qui me lisez m'aidez à me sentir vivant.

     

    Comme un bateau qui quitte le port, les vieux se détachent, s'éloignent. Les souvenirs deviennent leurs trésors les plus précieux:   ils remplacent ce qui ne peut plus être. Leurs descendants relaient derrière eux leur empreinte dans la chaîne de l'ADN et du temps. 

     

    Vieillir n'a rien d'effrayant quand on prend conscience de quoi nous sommes faits.

     

    Nous sommes fait de la matière de l'Univers, nous sommes fils de la Terre et du Ciel, nous sommes poussière d'étoiles, nous sommes issus de cette fureur de vivre qui pousse l'énergie cosmique à s'organiser, à vivre et à penser (Hubert Reeves).

     

    Nous ne naissons pas : nous avons toujours été: nous apparaissons, comme l'herbe au printemps,

     

    Nous ne mourrons pas : nous serons toujours : nous disparaissons, comme l'herbe à l'automne.

     

    Nous sommes faits de la substance, de l'énergie et du mouvement de l'Univers. Entre l'hiver infini où nous n'étions pas et l'hiver infini où nous ne serons plus, nous vivons le temps d'un printemps, d'un été et d'un automne éphémères, nous sommes des étoiles filantes, trois petits tours et on s'en va, nous laissons une empreinte : nos enfants, nos amours, nos œuvres.

     

    Nous sommes, l'instant d'une vie, la Conscience de l'Univers. Les dieux, les récits et les philosophies qu'on a inventées pour le dire ne valent pas un coucher de soleil, un arbre vivant, la naissance d'un animal ou d'un enfant, l'embrasement de deux corps, la permanence d'un attachement, le dévouement d'un travailleur, le courage du peuple... et la cruauté de ses maîtres. La beauté du monde a réponse à tout.

     

    Vieillir et mourir, comme le soir d'un beau jour : demain est un autre jour''.

     

    Publié par Christian Boulin


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    Magnifique texte d'Olivier de Kersauson

     

     

     Le jour où je vais disparaître, j'aurai été poli avec la vie car je l'aurai bien aimée et beaucoup respectée. Je n'ai jamais considéré comme chose négligeable l'odeur des lilas, le bruit du vent dans les feuilles, le bruit du ressac sur le sable lorsque la mer est calme, le clapotis. Tous ces moments que nous donne la nature, je les ai aimés, chéris, choyés. Je suis poli, voilà. Ils font partie de mes promenades et de mes étonnements heureux sans cesse renouvelés. Le passé c'est bien, mais l'exaltation du présent, c'est une façon de se tenir, un devoir.

     

    Dans notre civilisation, on maltraite le présent, on est sans cesse tendu vers ce que l'on voudrait avoir, on ne s'émerveille plus de ce que l'on a. On se plaint de ce que l'on voudrait avoir. Drôle de mentalité! Se contenter, ce n'est pas péjoratif. Revenir au bonheur de ce que l'on a, c'est un savoir vivre.

     

     

    Olivier de Kersauson


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