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Nostalgie Mélancolie Amertume
Ça s'appelle la nostalgie, et ça nous rappelle
Que nous sommes aussi fragiles heureusement.
César Pavese
Espoir dit : un jour tu la verras, si tu sais attendre.Le désespoir dit : Elle n'est plus que ton amertume maintenant -
Par OursduForez63 le 3 Mars 2024 à 13:30
Nous sommes une génération qui ne reviendra jamais .
Une génération qui est allé à l'école et qui est revenue a pied .
Une génération qui a fait ses devoirs avant de sortir joué dans la rue .
Une génération qui n'avait pas besoin des cours de soutiens .
Une génération qui a connus les joies des colonies de vacances .
Une génération qui avait des correspondants à l'étranger .
Une génération qui a joué a cache cache .
Une génération qui roulait en bleu motobécane à 14 ans
Une génération qui a fait des gâteaux de boue .
Une génération qui a collectionné des cartes postales et des timbres .
Une génération qui a fabriqué des jouets en papiers .
Une génération qui a acheté des albums vinyles pour joué sur des tourne-disques .
Une génération qui a collectionné des photos et albums des coupures de presses
Une génération qui a joué aux jeux de société et aux cartes les jours de pluies .
Une génération qui s'éclatait en boite le weekend sur les tubes des
Années 80/s
Une génération où la télé s'éteint a minuit après avoir joué l'hymne national .
Une génération qui avait des parents toujours présent pour nous .
Une génération qui tard la nuit riait sous les couvertures pour que les parents ne saches pas qu'ont était toujours éveiller.
Une génération qui passe et qui malheureusement ne reviendra jamais
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Par OursduForez63 le 19 Novembre 2023 à 13:15
Sincèrement même inimaginable, ce bonheur, cette joie de vivre, on étaient jeunes, pleins d’espoirs confiant vers le futur, par rapport au stress des années actuelles, quel bonheur ces années, le savoir vivre la courtoisie, le respect, les sourires sur le visages des gens le plus souvent, même à Paris, la progression possible dans le travail, les bon salaires qui augmentait souvent à la fin de l’année, oui c’était possible, les autos sympa solide, sans électronique à la con, à piloter sur nos routes, les femmes sexy en mini jupe, Mireille Darc Brigitte Bardot, comme le loisir, musique ciné de vrais artistes, acteurs avec ce truc en plus, et surtout un pays joyeux ou il faisait bon de vivre, pas un pays gangréné par l'islam les attentats la haine la violence de plus idem il y avait 30 millions de personnes en moins beaucoup de gens en moins dans les villes comme sur les routes
Ces années symbole d'insouciance de liberté, même de sexe, d'alcool de musique, de découverte, au delà du kitsch, des brushings outrés et du vintage, pour certains une certaine nostalgie s'impose au regard de ce qu'est devenue notre époque aujourd'hui, violente et brutale au delà de tout ce que l'on peut imaginer.
Elles portaient des mini-jupes très courtes, des pantalons minces,
Des bottes hautes, des pantalon montés et sans soutien-gorge...
Elles écoutaient Led Zepplin, The Beatles, Janis Joplin et Rolling Stones.
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Par OursduForez63 le 27 Janvier 2023 à 10:45
Shoah
Journée de la mémoire
"Si comprendre est impossible,
Connaître est nécessaire."
Primo Lévi
Un génocide sans précédent. Et pourtant deux pays en guerre aujourd'hui en 2022/2023. Ce monde si puissant, si moderne n'est pas capable de stopper les conflits entre deux pays. N'avons-nous rien appris du passé ? l'Europe faiblit. Les intérêts financiers s'accroissent. La solidarité recule, l'indifférence avance, les gouvernements ne font rien de concret. Le mal continue à se propager. La bête noire contamine, avance, décime.
Il est important de continuer à transmettre et partager ce mémorial afin de ne jamais oublier aussi pour les générations futures .
Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers,nus, maigres et tremblants,dans ces wagons plombés,qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants,ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent.ils n'étaient que des nombres,depuis longtemps leurs dés avaient été jetés,dés que la main retombe, il ne reste qu'une ombre.Ils ne devaient jamais plus revoir un été.La fuite monotone et sans hâte du temps,survivre encore un jour, une heure obstinément.Combien de tours de roues, d'arrêts et de départs,qui n'en finissent pas de distiller l'espoir ?Ils s'appelaient Jean-Pierre, Natacha ou Samuel,certains priaient Jésus, Jéhovah ou Vichnou,d'autres ne priaient pas,mais qu'importe le ciel,ils voulaient simplement ne plus vivre à genoux.Ils n'arrivaient pas tous à la fin du voyage,ceux qui sont revenus peuvent-ils être heureux ?Ils essaient d'oublier, étonnés qu'à leur âge,les veines de leurs bras soient devenues si bleues.Les Allemands guettaient du haut des miradors,la lune se taisait comme vous vous taisiez,en regardant au loin, en regardant dehors,votre chair était tendre à leurs chiens policiers.On me dit à présent que ces mots n'ont plus cours,qu'il vaut mieux ne chanterque des chansons d'amour,que le sang sèche vite en entrant dans l'histoire,et qu'il ne sert à rien de prendre une guitare.Mais qui donc est de taille à pouvoir m'arrêter ?L'ombre s'est faite humaine, aujourd'hui c'est l'été.Je twisterais les mots s'il fallait les twister,pour qu'un jour les enfants sachent qui vous étiez.Vous étiez vingt et cent, vous étiez des milliers,nus, maigres et tremblants,dans ces wagons plombés,qui déchiriez la nuit de vos ongles battants,vous étiez des milliers, vous étiez vingt et cent ..." Nuit et brouillard "Jean Ferrat1963Une étoile jaune ,un triangle rouge , et tant et tant !!!
Czeslawa Kwoka avait 14 ans lorsqu'elle a été admise au camp d'Auschwitz, où trois mois plus tard, elle a été tuée par une injection de phénol dans le cœur. Elle est entrée avec un triangle rouge, celui des prisonniers politiques, car le 15 août 1928 elle est née à Wólka Zlojecka, un village de la région de Zamosc, terre polonaise de destination nazie. Elle est devenue prisonnière numéro 26947.
Sur cette photo, nous ne voyons que le visage d'une petite fille terrifiée après avoir reçu une balle dans le visage, et qui avait perdu sa mère quelques jours plus tôt. Elle faisait partie des quelque 250 000 enfants et mineurs exécutés à Auschwitz-Birkenau.
La photo, à l'origine en noir et blanc au Memorial O świ Lacim, a été colorisée par la photographe Anna Amaral, qui a décidé de la colorier et disponible pour tous.
Pour que personne n'oublie.
27 janvier : Journée de la mémoire des génocidesEt de la prévention des crimes contre l'humanité.
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Par OursduForez63 le 22 Avril 2022 à 20:22
Parfois j'imagine si ils seraient encore parmi nous, avec un asticot comme macron au pouvoir !!! Leur réaction
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Par OursduForez63 le 26 Septembre 2021 à 21:45
"Je te regarde dormir. Je suis auprès de toi, à ton chevet. Tu es vêtue d’une longue tunique noire et rouge, brodée sur le corsage. Ce sont des fleurs, je crois, mais je ne les regarde pas. Je te dis adieu, le plus long des adieux, ma Puppelé. C’est comme ça que je t’appelais. Ça voulait dire «petite poupée», en allemand. Je ne regarde pas les fleurs mais ton visage et je pense que tu es belle, et que jamais peut-être tu n’as été aussi belle. Je pense aussi que c’est la première fois de ma vie – et de la tienne – que je te vois sereine et apaisée. Comme tu es calme, comme tu es fine, comme tu es belle. On dirait qu’une main, doucement, a effacé sur ton visage toutes les crispations, toutes les angoisses du malheur. Je te regarde dormir. On me dit que tu es morte. Je pense à toi, à moi, à nous. De quoi suis-je coupable ? On se pose cette question devant un être que l’on a aimé et que l’on aime toujours. Ce sentiment vous inonde, puis reflue et puis l’on se dit que l’on n’est pas coupable, non, mais responsable… Je le suis. A cause de moi, c’est à Paris que ton cœur, l’autre nuit, s’est arrêté de battre. A cause de moi parce que c’était il y a vingt-cinq ans et que j’avais été choisi pour être ton partenaire dans «Christine». Tu arrivais de Vienne et j’attendais, à Paris, avec un bouquet de fleurs dans les bras que je ne savais comment tenir. Mais les producteurs du film m’avaient dit : «Lorsqu’elle descendra de la passerelle, vous vous avancerez vers elle et lui offrirez ces fleurs.» Je t’attendais avec mes fleurs, comme un imbécile, mêlé à une horde de photographes. Tu es descendue. Je me suis avancé. Tu as dit à ta mère : «Qui est ce garçon ?» Elle t’a répondu : «Ce doit être Alain Delon, ton partenaire…» Et puis rien, pas de coup de foudre, non. Et puis je suis allé à Vienne où l’on tournait le film. Et là, je suis tombé amoureux fou de toi. Et tu es tombée amoureuse de moi. Souvent, nous nous sommes posé l’un à l’autre cette question d’amoureux : «Qui est tombé amoureux le premier, toi ou moi ?» Nous comptions : «Un, deux, trois !» et nous répondions «Ni toi ni moi ! Ensemble !»
Mon Dieu, comme nous étions jeunes, et comme nous avons été heureux. A la fin du film, je t’ai dit : «Viens vivre avec moi, en France» et déjà tu m’avais dit «Je veux vivre près de toi, en France.» Tu te souviens, alors ? Ta famille, tes parents, furieux. Et toute l’Autriche, toute l’Allemagne qui me traitaient… d’usurpateur, de kidnappeur, qui m’accusaient d’enlever «l’Impératrice» ! Moi, un Français, qui ne parlais pas un mot d’allemand. Et toi, Puppelé, qui ne parlais pas un mot de français. Nous nous sommes aimés sans mots, au début. Nous nous regardions et nous avions des rires. «Puppelé»… Et moi j’étais «Pépé». Au bout de quelques mois, je ne parlais toujours pas l’allemand mais toi tu parlais français et si bien que nous avons joué au théâtre, en France. Visconti faisait la mise en scène. Il nous disait que nous nous ressemblions et que nous avions, entre les sourcils, le même V qui se fronçait, de colère, de peur de la vie et d’angoisse. Il appelait ça le «V de Rembrandt» parce que, disait-il, ce peintre avait ce «V» sur ses auto portraits. Je te regarde dormir. «Le V de Rembrandt» est effacé… Tu n’as plus peur. Tu n’es plus effrayée. Tu n’es plus aux aguets. Tu n’es plus traquée. La chasse est finie et tu te reposes."
Quand l’actrice Romy Schneider disparait le samedi 29 mai 1982 à l’âge de 44 ans, Alain Delon vient se recueillir longuement dans la chambre où elle repose. Il écrira pour elle cette dernière lettre.
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