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    Un jour, alors que je me promenais avec mon père, celui-ci me demanda.

    - Dis-moi, outre le chant des oiseaux,

    Entends-tu autre chose ?

    - Oui, j'entends le bruit d'une carriole.

    - En effet et elle est vide.

    - Vide ? Mais comment le sais-tu ?

    - C'est facile, parce-que plus elle est vide, plus elle fait de bruit.

    Depuis, quand je vois quelqu'un qui parle fort,

    Quelqu’un qui interrompt son interlocuteur,

    Quelqu’un qui se vante de ce qu'il a, de ce qu’il a fait

    Ou de ce qu'il à, quelqu'un qui méprise les autres.

    Je me remémore les paroles de mon père.

     Plus la carriole est vide, plus elle fait de bruit.


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    Peut être une image en noir et blanc de 1 personne, barbe et montre-bracelet

     

    Il se surprenait parfois à penser que l'âge serait bien plus facile à supporter s'il existait quelqu'un avec qui il puisse aller de l'avant - avec espérance.

     

    Nicolas Barreau- (La Vie en Rosalie)


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    Observez vos relations qu'elles soient amicales, sentimentales ou professionnelles ...

     

    S'inscrivent-elles dans un donner-recevoir ou donner prendre ?

     

    Dans une relation « donner-prendre », le déséquilibre s’installe avec une vampirisation de l’un au profit de l’autre. Au fil du temps, « celui qui donne » se vide, s’oublie, s’adapte, voire « se sur-adapte », s’éloignant de qui il EST vraiment.

     

    En face, « celui qui prend », se satisfait de voir l’autre répondre à SES besoins et attentes.

     

    Tout est et sera mis en œuvre pour servir « celui qui prend ». Quand « celui qui donne » exprime ses besoins, il est entendu mais pas écouté avec attention.

     

    Ainsi, il s’épuise pendant que l’autre se nourrit, dissimulant adroitement qu’il ne fait que prendre. Un vampire, capable de feindre qu’il donne alors qu’il prend.

     

    Tout un art !

     

    Il fera quelques actions, donnant l’impression qu’il donne ENFIN. En réalité, il sert ses desseins, conscients ou non. C’est ainsi que le déséquilibre se crée et devient un mode de fonctionnement. « Celui qui donne » mettra bien du temps à comprendre le manège, si tant est qu’il le saisisse un jour.

     

    Quand deux êtres dans le « donner-donner » se rencontrent, alors une danse harmonieuse s’engage.

     

    Celle de donner l’un à l’autre, réciproquement et/ou ensemble. C’est proposer l’un à l’autre ou l’un puis l’autre. L’équité s’installe entre ces deux êtres. C’est aussi apprendre à écouter l’autre dans ses besoins, dans ses attitudes, pour comprendre et deviner les attentions qui le/la touchent. Respecter son rythme, ce qu’il/elle est dans sa profondeur, celle de son Être.

     

    Décrypter ses peurs, ses doutes et ne pas en jouer. C’est finalement se révéler l’un à l’autre dans le respect mutuel. Les jours de nuage, accepter qu’ils puissent exister. Observer ce nuage et le laisser passer. Parler si nécessaire de ce moment gris qui ne saura ternir les bases de cette relation harmonieuse et profonde, puisque l’équilibre est là.

     

    Dans le donner-donner, chacun apprend et se délecte des nombreux échanges. Une curiosité réciproque à aller sur le terrain de l’autre, à l’écouter, à apprendre à son contact.

     

    Donner réciproquement, dans l’équilibre, l’un à l’autre et non l’un plus que l’autre, se porter mutuellement, partager dans la réciprocité. C’est aussi envisager d’avoir une vision différente, l’une n’étant pas mieux que l’autre.

     

    Personne n’a plus raison que l’autre. L’ego n’y a pas sa place ou, s’il se manifeste, il se tait rapidement puisque la peur de l’autre n’existe pas, ni ne se réveille à son contact. C’est ÊTRE avec authenticité, simplicité et sincérité...

     

    Marie FRACKOWIAK

     

     

     


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    « Un étudiant a demandé un jour à l'anthropologue Margaret Mead ce qu'elle considérait comme le premier signe de civilisation dans une culture. L'étudiant s'attendait à ce que l'anthropologue parle de crochets, de bols en argile ou de pierres à aiguiser, mais non. Mead a dit que le premier signe de civilisation dans une culture ancienne est la preuve d'une personne avec un fémur cassé et guéri. Mead a expliqué que dans le reste du règne animal, si vous vous cassez la jambe, vous mourez. Vous ne pouvez pas fuir le danger, aller à la rivière pour boire de l'eau ou chasser pour vous nourrir. Vous devenez de la viande fraîche pour les prédateurs. Aucun animal ne survit à une patte cassée assez longtemps pour que l'os guérisse. Un fémur cassé qui a guéri est la preuve que quelqu'un a pris le temps de rester avec celui qui est tombé, a guéri la blessure, a mis la personne en sécurité et a pris soin d'elle jusqu'à ce qu'elle se rétablisse. "Aider quelqu'un à traverser des difficultés est le point de départ de la civilisation", a expliqué Mead. La civilisation est une aide communautaire."

    À méditer, à l'heure où la communauté est divisée, où l'entraide est conditionnelle et le chacun pour soi brandi comme un accomplissement civilisationnel.

     

     

     

     

     


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    Les forts souffrent et pleurent aussi et parfois ils n'ont personne pour les soutenir

     

     

    Psychologie et comment mieux gérer ses relations

     

    Les forts souffrent et pleurent aussi et

    parfois ils n’ont personne pour les soutenir

     

    Par Magali Caille, le 11/07/2020

     

    Source internet

     

     

    Les forts souffrent

     

    Quand les gens forts montrent leurs faiblesses …

     

     

    Les gens forts souffrent également, ils pleurent aussi et parfois, voire souvent, ils n’ont personne pour les rassurer ou leur donner des conseils. Les gens semblent oublier que les forts sont aussi des êtres humains, ils semblent oublier que tout le monde a ses moments de faiblesse, ils pensent que les forts n’ont jamais souffert.

     

    Les forts souffrent et pleurent également et parfois ils n’ont personne vers qui se tourner pour avoir un conseil, un peu d’aide, car après tout ce sont des gens forts, ils peuvent y arriver sans l’aide de personne.

     

     

    La plupart des gens n’imaginent même pas que les gens forts passent de nombreuses nuits dans l’obscurité et que le sommeil n’arrive pas. Parfois, ils pensent à toutes les insécurités et toutes les peurs qui ont été cachées pendant la journée ; et étaient cachées pour qu’ils puissent rester forts.

     

     

    Les gens ne savent pas que parfois, lorsqu’ils sont seuls, ils pleurent, et cela arrive de manière incontrôlée, jusqu’à ce que la dernière larme tombe. C’est l’envie de se vider l’esprit! Ensuite, ils se ressaisissent et retrouve leur force pour continuer à vivre malgré l’anxiété.

     

    Les forts souffrent

     

    Les plus forts ne le diront pas, mais ils ont besoin de tendresse et d’attention

     

    Les gens forts donnent souvent l’impression d’être froids ou rigides. Mais en réalité, c’est juste une façon pour eux de montrer de la force, et que vous pouvez compter sur eux, qu’ils peuvent vous aider quand vous en avez besoin. C’est juste une façon de vous dire qu’ils sont forts, assez forts pour supporter les coups de la vie, assez forts pour aider ceux qui en ont besoin, ou simplement assez forts quand les autres tombent et qu’ils ont besoin d’aide.

     

    Après chaque chute, après chaque coup dur de la vie, les gens forts croient qu’ils doivent se montrer encore plus forts, pour éviter d’inquiéter leurs proches. C’est une autre façon pour eux de prendre soin des gens qui les entourent.

     

    Presque toutes les familles ont quelqu’un qui est la personne la plus forte, ce n’est pas toujours la personne la plus appréciée, mais c’est certainement la personne dont on se souvient le plus lorsqu’il y a problème ou un malentendu, c’est la personne qui peut aider, qui peut résoudre le problème.

     

     

    La prochaine fois que vous reconnaîtrez une personne forte, n’oubliez pas de la voir avec tendresse et, si vous êtes proche, n’oubliez pas d’être attentionné envers elle. Cela lui fera beaucoup de bien et elle s’en souviendra au moment d’aller se coucher … et elle dormira plus vite … et plus calme et reconnaissante pour cette attention ou pour le regard de ceux qui la comprennent.

     

    Les gens forts sont aussi fragiles, mais ils ne le montreront jamais.

    Après tout, ils sont forts.

     

    Si vous vous trouvez avec une de ces personnes qui ne regarde rien, dans leurs pensées lointaines, ne les dérangez pas, ne leurs demandez rien, laissez les tranquilles. C’est un moment rare où ils se perdent dans leur esprit et se retrouvent dans leurs propres pensées .

     

    Les forts sont des gens qui veulent prendre soin de ceux qui comptent le plus pour eux et les gens oublient que souvent personne ne prend soin d’eux.

     

     


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