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    " L'empathie, c'est, à la vitesse de l'éclair, sentir ce que l'autre sent et savoir qu'on ne se trompe pas. Comme si le cœur bondissait de la poitrine pour se loger dans la poitrine de l'autre. C'est une antenne en nous qui nous fait toucher le vivant".

     

     Christian Bobin.

     


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    " L'empathie, c'est, à la vitesse de l'éclair, sentir ce que l'autre sent et savoir qu'on ne se trompe pas. Comme si le cœur bondissait de la poitrine pour se loger dans la poitrine de l'autre. C'est une antenne en nous qui nous fait toucher le vivant".

     

     Christian Bobin.


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    Peut être une image de 1 personne et intérieur

     

    L'empathie. C'est, à la vitesse de l'éclair, sentir ce que l'autre sent et savoir qu'on ne se trompe pas. Comme si le cœur bondissait de la poitrine pour se loger dans la poitrine de l'autre. C'est une antenne en nous qui nous fait toucher le vivant.

     

     Christian Bobin.


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    " Personne n'a une vie facile. Le seul fait d'être vivant nous porte immédiatement au plus difficile. Les liens que nous nouons dès la naissance, dès la première brûlure de l'âme au feu du souffle, ces liens sont immédiatement difficiles, inextricables, déchirants. La vie n'est pas chose raisonnable. On ne peut, sauf à se mentir, la disposer devant soi sur plusieurs années comme une chose calme, un dessin d'architecte. La vie n'est rien de prévisible ni d'arrangeant. Elle fond sur nous comme le fera plus tard la mort, elle est affaire de désir et le désir nous voue au déchirant et au contradictoire. Ton génie est de t'accommoder une fois pour toute de tes contradictions, de ne rien gaspiller de tes forces à réduire ce qui ne peut l'être, ton génie est d'avancer dans la déchirure, ton génie c'est de traiter avec l'amour sans intermédiaire, d'égal à égal, et tant pis pour le reste. D'ailleurs quel reste ?"

     

    Christian Bobin

    La plus que vive


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    " Les enfants ont un privilège : on ne leur demande pas de justifier leur existence. On ne demande pas à un enfant ce qu’il fait dans la vie. On le sait bien , ce qu'il fait : il joue, il pleure, il rit. Il vit - et ça suffit pour bien remplir sa vie.
    On demande beaucoup plus à un adulte. On lui demande de prouver que son existence n'est pas économiquement, socialement inutile. Un enfant peut s'absenter du monde sans que cela se voit. Un adulte ne le peut pas, ou bien il faut qu'il donne un billet d'absence, un mot d'excuse. "
     
     
    Christian Bobin  La merveille et l'obscur

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